J’ai dû comprendre la maladie et ses conséquences, adapter ma vie quotidienne à la malade surtout pendant les traitements : ralentissement, report en fonction des effets secondaires, contribution accrue aux tâches quotidiennes.
Les répercussions vécues de la maladie
La malade ayant choisi de ne pas divulguer la maladie, j’ai dû continuer à garder bonne figure et faire semblant d’être heureux tout en étant sollicité à la maison et professionnellement. Durant un an, la période des traitements lourds (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie) a été particulièrement éprouvante. En effet, en tant qu’aidant naturel (conjoint), j’étais confronté à la fois aux conséquences physiques et au stress du malade.
Afin de faire face personnellement, j’ai consulté un psychiatre. J’ai pu aussi m’appuyer sur mes deux filles. La présence de mes trois chiens m’a offert des moments de liberté et d’évasion au moment des promenades me permettant de me libérer l’esprit.
Mon activité professionnelle me donnait aussi des « bouffées d’oxygène ».
La remise en cause de l’avenir commun est difficile à gérer.
Mon message
Le statut d’aidant n’étant pas reconnu. Il faudrait améliorer l’aide aux « aidants » afin de mieux comprendre la malade, les traitements et les choses à faire.
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